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    Les colocataires

     

    Les colocataires

     

     

     

    Je vais aujourd’hui vous parler d’une petite légende urbaine. 

      

                Cela se passe aux Etats Unis. Deux étudiantes partagent leur chambre sur le campus. Aux alentours de 9h, une des deux filles s’est rendu compte qu’elle avait oublié de rendre son livre à la bibliothèque. Celle-ci se fermant peu de temps après, elle a décidé d’y aller rapidement. 

      

                Elle demande à son amie de l’accompagner mais celle-ci décline en prétextant qu’elle a un examen le lendemain et qu’elle souhaite se coucher tôt. Elle lui demande également d’éteindre la lumière de la chambre avant de partir. 

      

                La jeune fille est donc sur le chemin de la bibliothèque et là elle tombe sur un ami à elle. A ce moment, elle se rend compte qu’elle a, dans l’empressement,  complètement oublié de prendre son livre avant de partir. Elle demande à son ami de l’attendre à la bibliothèque et elle repart en courant le chercher. 

      

                Arrivé devant sa chambre, elle s’est rappelée que son amie dormait et à donc fait le plus vite possible pour ne pas la déranger et n’a donc pas allumé la lumière. Elle ressort donc rapidement de la chambre et retourne à la bibliothèque. 

      

                Après cela, la jeune fille est allé manger avec l’ami qu’elle avait rencontré un peu plus tôt et ils ont passé la soirée ensemble. 

      

                Quand elle est retournée dans sa chambre, elle a vu des policiers et une ambulance. Ils étaient là pour sa colocataire. 

      

                Elle baignait dans son sang et il y avait un message sur le miroir écrit au rouge à lèvre : « Es-tu contente de ne pas avoir allumé la lumière ? »

     

     

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    Smile.jpg

     

     

    Aujourd’hui je vais vous parler d’une légende urbaine qui, avec les joies d’internet à beaucoup fait parler d’elle. Il s’agit d’une image qui aurait littéralement terrorisé tous ceux qui l’ont vu. 

    Cette image nommé Smile.jpg ou Smile.dog a été vu par quelques personnes qui admettent avoir vécu des phénomènes troublants après cela. 

      

    Il n’y a aucunes traces de cette image sur le net à l’heure d’aujourd’hui. Ceux qui l’ont reçu par mail et ne l’ont pas ouvert ne l’ont forcément pas sauvegardé et pour ceux qui ont été en contact avec elle, ils n’ont pas préféré la garder. 

      

    Tous en ont fait la même description. Apparemment on y verrait quelque chose comme un chien illuminé par un flash d’appareil photo. La créature serait figée avec un sourire très large laissant apparaitre ses dents acérées. Il y aurait aussi en fond de la photo, une main humaine difficile à percevoir car elle est trouble et sur fond noir. Apparemment elle pointerait du doigt. 

      

    Une des victimes de cette image et dont on parle beaucoup sur cette affaire se nommerai Mary. L’image lui aurait provoqué des crises d’épilepsie et d’anxiété. Il s’agit de la victime la plus connue mais il y aurait aussi des rumeurs selon lesquelles un hacker aurait floodé des forums avec cette image. Apparemment tous les utilisateurs du forum auraient eu des crises d’épilepsie. Lors de ces interminables crises, qui survenaient généralement lors du sommeil, ils auraient vu l’image se répéter dans leur tête. 

      

    Mary est restée traumatisé par cette image. C’est une des seules qui a bien voulu parler de son expérience. Elle l’a vu alors qu’elle était sur un forum posté sous forme de lien et à partir de là sa vie a été bouleversée. Toutes les nuits, tous les jours elle était littéralement hanté par la photo, elle l’a voyait partout, avait de graves crises et son mari était démuni face à tous ce qui lui arrivait. Pendant ses cauchemars, elle se sentait comme prisonnière, contrainte de rester droite et immobile presque hypnotisé par ce qui se trouvait face à elle est qui n’était autre que la vision de cette image. Elle voit la main qui la pointe et le chien qui semble lui parler. 

      

    Apparemment, sur le forum dans lequel elle postait régulièrement et sur lequel elle a trouvé la photo, ceux qui comme elle aurait assisté à cela ont arrêté de poster et elle aurait appris que certains ce seraient suicidé. 

    Lorsque Mary est morte, son mari a retrouvé la disquette sur laquelle elle avait enregistré l’image. Il l’a détruit immédiatement afin que personne ne puisse la voir 

      

    Fait étrange sur cette image et qui ajoute au fait qu’elle soit intéressante à mon sens, on ne trouve presque rien dessus. Autant des fois pour ce genre de choses qui se passent sur le net on peut trouver beaucoup de témoignage etc. mais là vraiment rien. De plus l’image est introuvable, si vous tapez son nom dans un moteur de recherche, vous ne trouverez que des images qui correspondent vaguement à la description qui en a été donné. Aussi, sur Wikipédia qui je le rappelle comporte des articles sur pas mal d’histoires de ce genre, aucun article ne parle de cette image. En effet, tous ceux qui auraient tenté d’écrire un article sur cette histoire s’est vu supprimé de la part du site en question. 

      

    Je ne sais donc que dire sur cela, je vous met la photo que vous pouvez facilement retrouver sur le net sous le nom de Smile.jpg mais je vous rappelle que ce n’est pas l’originale, celle-ci reprend les descriptions des victimes pour montrer à quoi elle pourrait ressembler. 

      

    ss.JPG 

     

     

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    Le tueur du Zodiaque

     

    Le tueur du Zodiaque

     

     

    Une série de meurtre est à déplorer entre 1960 et 1970 au nord de la Californie… Il semblerait que tous ait été commis par la même personne… 

      

    C’est de cette histoire que je vais vous parler aujourd’hui. 

      

    Pas moins de 2500 personnes ont été interrogées sur cette affaire. Malheureusement cela ne donne aucun résultat. Encore aujourd’hui personne n’est capable de dire qui est bien le tueur. 

      

                Le nombre total de victimes reste flou. En effet ont est sûr pour 5 cas mais cela pourrait être beaucoup plus. 

                Ces 5 victimes ont été tuées dans les villes de Benicia et Vallejo, au lac Berryessa près de Napa et à San Francisco entre décembre 1968 et octobre 1969. 

      

                Arthur Faraday et Betty Lou Jensen ont été abattu au pistolet à Benicia au mois de décembre. Ils avaient dit à leurs parents qu’ils allaient à un concert de Noël mais en réalité ils se sont rendus dans un coin isolé près d’un lac. Le tueur les y attendait. 

      

    Michael Renault Mageau et Darlene Elizabeth Ferrin se font agresser au pistolet à Vallejo en Juillet, le garçon a survécu mais la fille est morte en arrivant à l’hôpital. Ils se trouvaient tous les deux sur le parking du golf Blue Rock Springs. Michael a pu témoigner. Apparemment une voiture s’est garée près d’eux tous feux éteints puis est reparti à grande vitesse vers la ville. Quelques minutes plus tard elle était de retour et s’est mise derrière le couple en les aveuglant de ses fards. Un homme est descendu de la voiture les éblouissant avec une lampe torche. Michael a alors cru avoir à faire à un policier et a donc cherché dans son sac ses papiers d’identité. L’homme en a profité pour tirer 6 balles sur ses deux victimes. 

      

    Ensuite viennent Bryan Calvin Hartnell et Cecelia Ann Shepard au lac Berryessa au mois de septembre, encore une fois la jeune fille est morte et son compagnon reste en vie. Ils ont été agressés au couteau. Le témoignage du jeune homme parle d’un homme cagoulé avec le symbole qu’il utilise sur ses lettres à la presse brodées sur ses vêtements. Il les a d’abord menacés pour leur argent et leur voiture mais il les a finalement attaché et les a poignardés à plusieurs reprises. Il a gravé son symbole sur la voiture et est reparti. 

      

    A San Francisco, il s’en prend à Paul Lee Stine qui meurt par balle en octobre. Il s’agissait d’un chauffeur de taxi. Le tueur a au passage prit les clés de voiture du malheureux ainsi que son portefeuille et un morceau de sa chemise. Cette fois-ci il a été aperçu par trois adolescents qui l’ont signalé à la police. Immédiatement, elle a barré les routes aux sorties de la ville. Il est donc très fortement possible que le tueur ait été contrôlé par la police mais leur radio ayant signalée qu’il s’agirait d’un homme de type afro américain, ils l’ont laissé partir. Plus tard les trois jeunes ont fait un portrait robot de l’homme qu’ils ont vu et la police a compris son erreur. 

      

    zodiac-killer.jpg

      

                Pour tous, on est sûr qu’il s’agit bien du même homme. Les victimes sont pour la plupart de jeunes couples qui se trouvaient dans leur voiture à l’arrêt à la tombée de la nuit et souvent dans des endroits retirés. 

      

                Le tueur revendique 37 victimes mais selon certain, cela pourrait s’étendre jusqu’à 200… 

      

                Et là vous vous dîtes « mais comment le tueur peut il revendiquer des meurtres si on ne sait pas qui il est ? » 

      

                Et bien notre tueur est connu pour avoir envoyé de nombreuses lettres à la presse. Ceux-ci vont par ailleurs le surnommer le Zodiac. En effet, dans chacune de ses lettres, il glisse quatre cryptogrammes. Un seul a été à ce jour décrypté. Les trois autres en revanche restent sans explications. 

                De plus, il signe chaque lettre d’un même symbole qui a également été gravé avec la pointe d’un couteau sur une portière de la voiture d’une de ses victimes. 

      

    zodiaque.jpg

                Les premières lettres envoyées le 1er août 1969 à trois différents journaux revendiquent les meurtres de Benicia et Vallejo. Elles contiennent le tiers d’un cryptogramme de 408 symboles. Selon le tueur, une fois décryptés, son nom serait dévoilé. Ensuite le 7 août suivant le tueur se fait appeler le Zodiac et donne des détails de ses meurtres. 

                Le 14 octobre de la même année, les journaux reçoivent un morceau de la chemise du chauffeur de taxi et il menace de s’en prendre à des cars scolaires… 

      

                Malheureusement la police n’a jamais pu mettre la main sur le tueur. 

      

                L’affaire est donnée sans suite en 2004 pour San Francisco. En revanche dans le comté de Napa et à Vallejo, des enquêteurs sont toujours à la recherche de ce mystérieux tueur. Ils ont plusieurs suspects mais rien pour les accuser officiellement d’avoir tué toutes ces personnes.  

      

                Une dernière lettre a été envoyée en 1978 à la police, la seizième. Dans celle-ci, le tueur insiste sur le fait qu’il est toujours là et qu’il ne se laissera jamais prendre. 

      

                Ce tueur est assez égocentrique je dois dire. Dans sa première lettre, il demandait à faire la une des journaux et plus tard il voulait qu’un film lui soit consacré. De plus, son symbole était brodé sur ses vêtements… 

      

                A ce jour le Zodiac n’a plus donné signe de vie mais il reste l’un des tueurs les plus énigmatiques de l’Histoire. 

     

     

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    L'hôtel de Ram Inn

     

    L'hôtel de Ram Inn

     

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    J’adore l’Angleterre, ce pays regorge d’histoires intéressantes. Il y en a une qui est particulièrement connue en ce qui concerne le cas des maisons hantées. Il s’agit de celle de l’hôtel Ram Inn. Il se situe dans le comté de Gloucestershire situé dans le sud ouest de l’Angleterre. Nombreux sont, à l’heure actuelle les spécialistes et curieux qui se pressent pour attester de tout ce qui est raconté sur cet endroit. 

      

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    Alors menacé de destruction, la maison  a été mise en vente pour 2600 Livres avec la condition d’être remis à neuf par le nouveau propriétaire. John Humphries a sauté sur l’occasion. On est alors en 1968 et la bâtisse date de 1145 donc imaginez son état… 

      

    Autrefois cette maison appartenait à l’église et le prêtre y vivait. Il y aurait d’ailleurs un passage secret entre les deux bâtiments. 

      

    Il l’a donc remis en état afin d’en faire un hôtel et de pouvoir accueillir les clients dans de bonnes conditions… c’était sans compter sur le fait que la maison serait hantée. 

      

    Dès sa première nuit, il s’est passé des choses étranges. Il s’est réveillé en sursaut ayant l’impression que des mains glacées s’étaient posées sur lui. Ne prenant pas vraiment cela au sérieux, il continua comme s’il ne s’était rien passé. 

      

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    En faisant la décoration, John a placé en haut de l’escalier un tableau représentant le révérend John Wesley. A partir de ce moment, des phénomènes ont commencés à être récurrents et particulièrement violents. Les fenêtres s’ouvraient et on entendait frapper aux portes à tout moment de la journée sans qu’il n’y ait personne pour le faire. Sa fille avait si peur qu’elle ne voulait plus monter ou descendre les escaliers seule. A partir de là, John prit la chose au sérieux et enleva le tableau. 

      

                Encore aujourd’hui, sa fille voit une sorte de créature ressemblant à un chat noir apparaître lorsqu’il se passe quelque chose de bizarre. En parlant de choses bizarres, les clients ne sont pas en reste. Certains ont été éjectés de leurs chaises et d’autres ont été réveillés avec la même sensation que John avait ressenti la première nuit. 

      

                Il y a un endroit en particulier au sein de cet hôtel pour lequel tous les phénomènes sont recensés, il s’agit de la chambre de l’évêque. Des sceptiques y ont dormi et même eux ont dit qu’il était difficile de s’endormir. 

      

                Un fantôme y a été aperçu à plusieurs reprises. Il s’agirait de Lady Elisabeth qui a été assassiné dans la maison et enterré sous le bar. En parlant d’enterrement, il y a peu de temps, ils ont creusé le sol sous l’escalier et ont découvert la tombe d’un enfant. Depuis on entendrait des pleurs régulièrement. 

      

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                Comme je vous l’ai dis un peu plus haut, nombreux sont les scientifiques qui s’y bousculent. Malheureusement pour eux, systématiquement leurs appareils tombent en panne à l’intérieur de la maison et lorsqu’ils ressortent tout se remet à fonctionner. 

      

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                Certains ont réussi à prendre des photos et une est assez connue. On y voit une horloge et un visage y apparait. 

      

                En ce qui concerne la maison je dis pourquoi pas, le lieu est très vieux et les témoignages ne manquent pas. Pour ce qui est de la photo, personnellement je suis toujours plutôt sceptiques c’est comme les fameuses Orb qui parfois apparaissent (des sortes de cercles de quelques millimètre de couleur blanches) ça arrive souvent et est due au flash donc j’ai du mal à y croire. Là sur la photo personnellement je vois tout plein de visages mais pas un en particulier alors il s’agirait très probablement de pareidolie, cet effet psychologique très rependu chez les humains qui ont tendance à voir des visages partout ou des formes connues, citons les nuages dans lesquels ont voient des animaux par exemple. 

      

     

    Je n’ai pas trouvé de reportages concernant l’hôtel, ou du moins pas en français, je vous dirige vers une émission d’Exocet qui en a parlé. Il existe sinon sur le net des vidéos d’émissions en anglais sur ce cas. 

     

     

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    Je viens te chercher...

     

    Je viens te chercher...

      

     

    Ce soir-là, les parents d'Aurélie allaient au théâtre. Ils avaient insisté pour qu'elle vienne avec eux, mais elle avait refusé : L'envie de pouvoir passer une soirée toute seule à l'appartement la tentait trop. Elle avait maintenant douze ans et ses parents n'avaient pas vu d'objection à la laisser seule pour une soirée.

     

    Ils étaient déjà partis depuis une bonne heure, et Aurélie était tranquillement installée sur le canapé, occupée à regarder la télé. Posée sur ses genoux, une assiette qui était bien remplie il y a encore peu de temps était maintenant presque vide. Repue, ayant fini de manger, elle posa l'assiette par terre pour que son chien, Floppy, vienne la lécher.

     

    Les minutes passaient et Aurélie était toujours hypnotisée par la télé, mais son chien ne venait pas. Finalement, préoccupée par son absence, elle l'appela :

     

    « Floppy ?... Floppy ?... Hé mon toutou ! il en reste encore un peu dans l'assiette ! T'en veux pas ? »

     

    Mais Floppy n'arrivait pas.

     

    Alors Aurélie, un peu inquiète, se leva et regarda autour d'elle : Il n'était pas dans le salon. Elle partit voir dans la cuisine, il n'était pas là non plus :

     

    « Floppy ? ... Allez mon p'ti chien ! Tu t'es caché où ? »

     

    Elle sursauta quand le téléphone à côté d'elle sonna. Elle hésita juste un instant, puis décrocha :

     

    « Allo ?

     

    - ...

     

    - Allo ? C'est qui ?

     

    - Ca va Aurélie ? 

     

    - Heu... vous êtes qui ? Je ne vous connais pas ?

     

    - Mais moi je te connais ! Je connais encore mieux ton chien d'ailleurs... Au fait, tu le cherches ? Tu sais, tu ne risques pas de le trouver, je me suis occupé de lui, puis je l'ai mis dans une cave du sous-sol de l'immeuble. »

     

    - Quoi !

     

    - Là je suis à côté de lui, et il est un peu mal en point tu sais.

     

    - Vous avez fait du mal à Floppy ?

     

    - Oh, si peu... Mais maintenant Aurélie, c'est à ton tour : je viens te chercher !»

     

    Submergée par l'effroi, elle raccrocha le téléphone.

     

     

     

    Il allait venir ! Il avait pris Floppy !... Ca n'était pas possible ! Ca ne pouvait pas être vrai ! C'était une plaisanterie ! Floppy devait être encore tranquillement quelque part dans l'appartement !

     

    « Floooppyyyyyy ! Alleeezzzz ! Viens ici s'il te plait ! »

     

    Elle commençait à courir vers la chambre de ses parents quand la sonnerie du téléphone reprit et lui glaça le sang : Il rappelait.

     

    Il n'y avait rien dans la chambre, tout était en ordre, Floppy n'y était pas.

     

     

     

    Et le téléphone, entêté, continuait de sonner.

     

     

     

    Aurélie courut alors vers la salle de bain et ouvrit la porte à toute vitesse espérant voir Floppy à l'intérieur : mais elle était vide.

     

    Apeurée, elle regarda dans la baignoire, craignant de ce qu'elle aurait pu y découvrir, mais il n'y avait rien non plus.

     

     

     

    Et le téléphone, obstinément, continuait de sonner.

     

     

     

    La sonnerie obsédait et stressait de plus en plus Aurélie, elle finit par craquer : Elle couru jusqu'à la cuisine, et nerveusement prit le combiné.

     

    « Ca n'est pas très poli de raccrocher au nez des gens, Aurélie.

     

    - ...

     

    - Tu sais où je suis ?

     

    - Heu... n... heu... n... non.

     

    - Au rez-de-chaussée, je suis sorti de la cave, et je continue de monter !

     

    - Vous... vous... allez... ! Non, j'... j'ai... j'ai peur !

     

    - Ah oui ? Tu as peur ? C'est bien ça !

     

    - ...

     

    - Et tu sais, si tu bouges de chez toi, je redescends et je tue ton chien !

     

    - Quoi ! ne faites pas de mal à Floppy, il est gentil ! Il fait de mal à personne ! »

     

    Aurélie pleurait, elle tremblait à tel point qu'elle avait du mal à tenir le combiné du téléphone dans sa main.

     

    La voix à l'autre bout du fil reprit :

     

    - Tu sais Aurélie ?

     

    - Nooonnn, arrêêêteeezz, et ne faites pas de mal à Floppy !

     

    - Je suis au premier étage maintenant ! »

     

    Aurélie fut prise d'une énorme montée de panique : Elle habitait au deuxième étage ! Elle raccrocha le téléphone : Il était tout proche d'arriver.

     

     

     

    Il fallait qu'elle se cache, elle pensa à aller sous le lit, ou encore dans la baignoire, mais elle se dit qu'il la trouverait facilement dans ces endroits-là.

     

    Le téléphone se remit à sonner, le son la fit sursauter.

     

    Aurélie avait douze ans et sa petite taille lui donna soudain une idée : Elle ouvrit la porte des placards sous l'évier, et doucement, elle se glissa dedans en poussant tout au fond les bouteilles de produits ménagés. Elle se recroquevilla, arriva à trouver assez de place pour s'y glisser complètement, puis referma la porte de l'intérieur.

     

     

     

    Et le téléphone continuait de sonner...

     

    Et le téléphone n'arrêtait pas de sonner...

     

    Et la sonnerie continuait, entêtée, obstinée...

     

    Et la sonnerie devenait insupportable !

     

     

     

    Brusquement, à bout de nerfs, sans réfléchir, elle sortit de sa cachette, et décrocha le combiné. Fauchant ses derniers espoirs d'entendre ses parents au bout du fil, la même voix sinistre reprit :

     

    « Quand même ! Tu as fini par décrocher Aurélie.

     

    - ...

     

    - Tu sais où je suis ? »

     

    Aurélie ne répondit pas, elle était pétrifiée, peut-être était-il juste à côté d'elle, là, dans l'appartement.

     

    « Je suis au troisième étage, et je viens te chercher ! »

     

    La surprise s'empara tout d'abord d'Aurélie : Il ne s'était pas arrêté à son étage ! Il ne s'était pas arrêté au second ! Puis comme un éclair dans sa tête, elle se dit qu'elle avait là une occasion unique pour s'échapper. Sans réfléchir plus longtemps, elle raccrocha le téléphone et se précipita à la porte d'entrée. Doucement et promptement, elle ouvrit la porte et se glissa à l'extérieur : sur le palier il n'y avait personne. Sans prendre plus de temps pour observer les étages, elle descendit l'escalier à toute vitesse. Elle était pieds nus, et l'escalier était froid, mais au moins elle ne faisait pas de bruit.

     

     

     

    Elle descendit en trombe jusqu'au rez-de-chaussée. Là elle s'arrêta net : elle entendait les gémissements d'un chien provenir de la cave, elle en reconnu le son : C'était Floppy, il était là, en bas. Elle aurait voulu sortir de l'immeuble, puis courir sans plus s'arrêter, mais son petit chien était dans une des caves du sous-sol de l'immeuble, peut être blessé, peut être en train de souffrir, peut être en train de mourir. Des larmes coulèrent sur les joues roses d'Aurélie. Torturée par les plaintes de son chien, elle ouvrit la porte de la cave, et descendit.

     

     

     

    Elle entendait son chien gémir, de temps en temps il émettait un petit aboiement timide. En se guidant au son, elle finit par trouver la cave : La porte était ouverte, Floppy gisait sur le sol, couché sur le côté, les pattes avant et arrière attachées. Quand il vit Aurélie, il aboya un peu plus fort. Le voir comme ça la fit pleurer.

     

    « Bouh ! Floppy... Hmmm... hmmm... hmmmph... je vais te détacher mon petit chien... oh ! mon petit chien... »

     

    Elle s'approcha précipitamment vers lui, il aboyait avec force maintenant. Elle s'accroupit à côté de lui, elle commençait à défaire ses liens tout en réfléchissant : Le téléphone sonnait quand il est passé du premier au troisième étage... Mais alors il aurait dû entendre la sonnerie quand il est passé sur le palier ?... Il aurait dû entendre le téléphone sonner ? vu le bruit qu'il fait !... Alors si... si... s'il avait vraiment été dans... l'escalier, pourquoi il...

     

     

     

     

    JE SUIS DERRIERE TOI !

     

     

     

     

     

     

     

     

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